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La dictature du bonheur ou stratégie du positif?

Un tendance de fond relayée notamment dans certains médias ou par des coachs, s'élève pour nous proposer une quête qui serait presque le Graal : le bonheur. Le bonheur, si on les écoute, devrait être partout : dans votre couple, dans votre entreprise, dans vos relations, dans votre parentalité... Et pourquoi pas partout et dans le même espace temps? Les mêmes qui se montreraient circonspects à l'idée d'une "norme" physique nous imposent une norme psychologique. Il faudrait tendre vers le bonheur.

Et si cette quête était la meilleure façon d'être malheureux?

Il existe d'abord 7 milliards de façons d'être heureux. Nous sommes des êtres uniques et ce qui me rend heureuse, ne rend pas nécessairement mon voisin heureux. Nous n'avons pas tous les mêmes besoins ni les mêmes envies, et ceux ci évoluent au fil de notre vie.

Certains réseaux sociaux sont des machines à vous vendre du du rêve, ou parfois la mise en scène du bonheur peut être sincère, mais elle est bien souvent tronquée. Savoure t on l'instant quand on prend du temps pour l'immortaliser sous le bon angle pour les multiples

followers? Est ce que le bonheur est au bord d'une piscine à débordement? Peut être un instant de bonheur. Puis après... Les états d'être sont tellement volatiles, éphémères.

Y aurait il une "recette du bonheur"? Et que se passe t il quand nous sommes malheureux, sommes-nous en situation d'échec? Devons nous culpabiliser si nous n'atteignons les critères affichés du bonheur? La vie ne manque pas de rebondissement, plus ou moins attendus. Qui aurait pu prédire notre année 2020 avec ses chocs et ses crises?

En sophrologie nous apprenons tout d'abord à accepter notre état du moment, avec ses émotions, ses joies et ses coups durs. Un renoncement? Non, au contraire ! Etre en paix avec les négatifs du moment nous permet de leur laisser moins de place. La résilience et l'acceptation sont les premières étapes vers un lâcher prise qui permet la prise de recul par rapport aux évènements. Ensuite, nous cultivons le positif comme un maraicher arroserait ses légumes, avec soin et régularité. Alors, simplement à ce moment, le Graal est seulement ce rayon de soleil qui vient caresser ses plantations, la fraicheur d'un matin d'hiver ensoleillé, ou la joie de voir une jeune tomate.

Alors je ne cherche pas le bonheur, mais je trouve des positifs, j'essaie d'en faire une collection, c'est aussi ça, "l'effet sophro" !


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